Greek Crisis
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Saturday 5 November 2011

À nos splendides marionnettes !
To our splendid puppets !


Vendredi soir. Athènes se fait encore belle, comme elle peut. Aux alentours du quartier de l'Agora les touristes, assez nombreux, se mélangent à nos flâneurs. Les trottoirs se remplissent, dans les rues marchandes, il y en a même qui font du shopping. Avant la tombée de la nuit, près du vieux marché, de la marchandise “récupérée”, circule dans une course de caddies; dérobés des hypermarchés. J'aperçois un homme élégant, achetant de la marchandise à l'immigré qui pousse fébrilement son caddie, tournant son regard dans tous les sens, la police n'est certainement pas loin.

Friday 4 November 2011

Un référendum qui se nomme mémorandum.
A referendum called a memorandum.


Nous attendons avec méfiance les résultats du vote de... confiance au gouvernement Papandréou, au Parlement ce vendredi. Les syndicats appellent à manifester, le parti communiste (KKE) et les autres partis de la gauche également. Hier, encore une journée folle. Tout le monde suivait les événements partout. Radios, télés, internet; dans les rues les rumeurs se nourrissaient de feta au petit lait. On lisait les titres des journaux devant les kiosques et les commentaires tombaient spontanés, amers et ironiques. Mais c'est surtout le titre de Libération qui a fait tant couler d'encre ici, sous le Parthénon. Quelle fierté, cette petite leçon de grec sur la une du grand quotidien français, à croire que nous tenons pour une seule journée certes, toute la grammaire du monde. Pour un Premier Ministre dont la langue maternelle est l'américain, c'est de surcroît un exploit. Tremblez, Homère, Aristote et Platon voila Papandréou, “tiens, même les Chinois ont fait des déclarations sur notre référendum, la muraille de Chine tremble aussi”, s'exclame un étudiant à haute voix et tout le monde rigole et applaudit dans le bistrot à deux pas de la place de la Constitution, certains évoquent l'autre sobriquet de Papandréou: “Crime Minister”.

Wednesday 2 November 2011

Voulez-vous la dette totale ?
Do you want total debt ?


En direct du chaos originel, notre journée fut assez ensoleillée, ici sur Athènes. Mais quelle nuit la précédente ? Celle des Longs Couteaux politiques, chez les députés et ministres du Pasok (le P.S. grec), défections, engueulades quasi publiques, mises au point, revirements et dès ce matin voilà le soutien supposé unanime du gouvernement grec au référendum, pour paraphraser le titre du journal Le Monde Vendredi, Georges Papandréou, notre... Prince du Chaos demandera la confiance de ses députés restants, et là encore rien n'est acquis. Hier soir déjà, une fois n'est pas coutume, nous avons suivi avec intérêt, les déclarations du chef de l'opposition (de la droite) Georges Samarás; annonçant son intention de bloquer le processus qui conduit au référendum et par la même occasion, de faire tomber le gouvernement, en faisant par exemple démissionner en bloc l'ensemble des députés de son parti, la Nouvelle Démocratie (N.D.)

Tuesday 1 November 2011

Thermopyles et Pandore.
Thermopyles and Pandora.


Matinale du NON aujourd'hui. La radio privée Real-FM ici à Athènes démarre son magazine politique de 8h par les spots de la dictature. Les moins jeunes s'en souviennent encore. Référendum bidon de 1968 organisé par les colonels, (91,87% "Oui"). Puis, on entend des extraits des déclarations de l'autre Georges, Papadópoulos, chef de la junte.