Greek Crisis
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Tuesday, 31 March 2020

The real country is preparing for it
Le pays réel s’y prépare



Ce premier mois de mars apocalyptique se termine. Le virus galope en Europe mais déjà moins en Grèce. Le pays réel reste confiné et au sujet des politiciens, ils sont décidément attendus à la sortie du tournant. Du fond du Péloponnèse... simplifié, c’est plutôt le capitaine Yánnis qu’est le plus attendu en ce moment. Lui et son poisson, plus que jamais chaque matin. “La mer, c’est avant tout la liberté, autant que notre survie”, insistent-ils les habitants. Histoire, disons-le, de former un petit cercle... à une certaine distance et aux allures d’Agora, si ce n’est que pour quelques minutes seulement, maintenant que les cafés restent fermés. Mars apocalyptique.

Le bateau du capitaine Yánnis. Péloponnèse, mars 2020

Sauf que la mer n’est plus à la portée de tous. Capitaine Yánnis est un professionnel, mais pour tous les autres pêcheurs amateurs, la pêche, tout comme la baignade et la plongée sont désormais interdites depuis un décret du 30 mars. Une interdiction qui fait penser à la précédente interdiction similaire, datant de l’Occupation entre 1941 et 1944, pas toujours évidente à faire appliquer en 2020. Car du poisson il y en a, autant que de besoins en protéine il faut dire.

Le pays réel est plutôt amer face aux politiciens... et leur virus. L’Agora formée autour du bateau est d’ailleurs sur ce point, bien formelle. “C’est un coup monté. Nous enfermer tous, d’abord parce qu’ils nous préparent la dictature mondiale et ils veulent nous habituer au confinement, autant qu’à la destruction de l’économie réelle. Ensuite, parce qu’ils ne veulent pas, ou qu’ils ne sont pas capables de confiner la population par foyers d’infection ni généraliser les tests... pour un virus visiblement fabriqué pour servir longtemps.”

“Les salopards, ils le paieront cher et chez nous, il s’agit d’abord de Mitsotákis, lui, comme les autres traîtres, ces ignobles ayant depuis longtemps livré notre pays à l’Allemagne et à sa babiole, la satanique Union européenne. Tout ce qui les intéresse c’est leur survie politique sauf que la tempête économique qui arrive, les emportera. Ces gens veulent nous tuer et à terme nous remplacer par les migrants, ils suivent alors Merkel et Sóros, mais ils font... caca dans leur froc dès que le peuple se met vraiment à bouger. Nous manquons de chefs patriotes et réellement Grecs, voilà où nous en sommes, cela-dit, les politiciens ne peuvent plus nous tromper. Dix ans de démantèlement de la Grèce dont de son système de Santé en disent long. Non, nous ne faisons pas bloc derrière eux, une fois le confinement terminé, nous ne nous laisserons pas faire.”

Ma rencontre avec Manólis Glézos. Athènes, 2012

Je pense aussi à Manólis Glézos depuis lundi. Il est parti, ses journées bien pleines comme on dit en Grèce. Il s’est éteint dans un hôpital athénien ce 30 mars... du sommet de ses 98 ans. Il m’avait accordé une émouvante interview en 2012. C’était encore l’époque supposée de la solution venue d’une certaine gauche comme d’une certaine droite, nous avons été trompés, de même que Manólis Glézos, lequel a quitté SYRIZA en 2015.

L’histoire retiendra de Manólis Glézos ce jeune homme héroïque de 1941, lui et Apóstolos Sándas décédé le 30 avril 2011, ils ont descendu la croix gammée de l’Allemagne nazi de l'Acropole. Plus près de notre époque, Glézos a combattu la Troïka, imposée à la Grèce par les... germanophones d’Athènes. Le vieil homme de Naxos avait autant embrassé la cause des réparations allemandes liées à la guerre, celles que l’élite de l’éternel Reich se refuse alors catégoriquement à verser. Je me souviens que vers la fin de son interview de 2012, Glézos avait largement insisté sur le rôle de l’Allemagne... diachronique.

Issu de la gauche, Manólis Glézos fut un patriote à sa manière, la Grèce lui rend hommage et pour le reste, comme notamment au sujet des liens... naturels entretenus entre lui et le Stalinisme de l’Union Soviétique, sachant que le PC grec auquel il appartenait avant 1968 a toujours été un parti hétéronome ; eh bien, ce sont les historiens spécialistes qui nous apporteront toute la lumière possible et souhaitable.

Krupp et la presque... Première révolution industrielle. Péloponnèse, mars 2020

Petits bateaux de plaisance. Péloponnèse, mars 2020

Sous les coquelicots, les masques. Péloponnèse, mars 2020

Le hasard a fait que lors de... ma sortie autorisée du jour empruntant les chemins du village, j’ai découvert un reste bien allemand de la presque... Première révolution industrielle, à l’image de ce qui en subsiste encore ici ou là dans nos belles campagnes. Mars apocalyptique aux petits bateaux de plaisance qui... manifestement ne plaisent plus gisant dans les prairies. Printemps, sous les coquelicots, gisent autant parfois... ces masques à la mode, emportés par le vent.

Le pays réel s’y prépare donc... masqué ou pas. Eléni achète de la farine par gros sacs, histoire de pouvoir fabriquer ses pâtes maison et son pain quotidien. Tout le monde ici dans le Péloponnèse entrepose alors plus que jamais son huile, ses olives, ses oignons et ses légumes secs. “Ma mère a vécu l’Occupation, les Allemands nous affamaient, mais la famille à l’époque avait pu planquer l’essentiel”, précise-t-elle alors Eléni. “Je n’oublierai jamais sa parole peu avant de mourir. Alors ma fille, je vais m’en aller mais cette terrible époque que j’ai pu hélas connaître, elle risque un jour de revenir. Ayez de l’huile d’olive, des olives, des légumes secs et de la farine, car pour le reste, Dieu s’en chargera.”

Eléni va même plus loin. Elle vient de... reconstituer son poulailler, elle pense même... faire ressusciter le clapier pour lapins, c’est pour dire. D’autres habitants du village ont déjà... adopté moutons et chèvres. Les étables... de proximité redeviennent d’actualité et même si certains terrains sont toujours à vendre dans la commune, on y découvre désormais souvent en ces lieux, toute la bonhomie historique des animaux de trait. Le pays réel, ou plus exactement ses campagnes ne panique guère, mais il se prépare. “La guerre qu’on nous impose sous prétexte de coronavirus risque bien d’achever ce que dix années de Troïka n’avaient pas encore complètement détruit. C’est-à-dire, l’économie réelle restante, nos vies, notre espoir. Nous ne nous laisserons pas faire”, entend-on encore, depuis l’Agora formée autour du chalutier du capitaine Yánnis.

Temps apocalyptique, un petit chevreau échappant à sa mère est alors venu... poser devant un tas de déchets électroménagers, amassés mais pas encore recyclés. Tout un symbole en ce printemps... mortel.

Le petit chevreau. Péloponnèse, mars 2020

Terrain à vendre. Péloponnèse, mars 2020

Étable en rénovation. Péloponnèse, mars 2020

N’en déplaise aux politiciens, les gens ont de leur ingéniosité comme les nations ont de la mémoire. On observe même attentivement tous les faits et gestes des politiciens, en dépit du brouillard médiatique. Dans cette guerre qu’on nous impose sous prétexte de coronavirus, le Sorite Mitsotákis installe par exemple 28 villes pour migrants musulmans un peu partout en Grèce, tout comme il vient de signer un accord faisant de la Grèce et plus exactement de la Crète pour commencer... une terre d’accueil et d’installation pour les migrants et autres djihadistes récupérés en mer, entre la Libye et l’Europe. C’est dans le cadre de l’opération “Iríni” faisant suite à l’opération “Sophia” en Méditerranée. Migrants justement que l’Italie et Malte ne récupèrent plus et pour cause. Seule la Grèce de Mitsotákis offre alors ses ports et elle prendra même en charge ces migrants, sauf les coûts de leur transfert, encore une fois c’est sans la moindre discussion au pseudo-Parlement, et naturellement contre la volonté populaire. D’une guerre à l’autre.

On sait par ailleurs que toutes ces opérations de l’UE comme de l’ONU, sont de fait immigrationnistes et que sous prétexte de défendre les frontières de l’UE, elles appliquent exactement son contraire. Tout le monde sait en Grèce que la FRONTEX est de fait, une... agence d’accueil pour migrants clandestins au même titre que les ONG à la Sóros. La presse évoque à peine cet accord scandaleux et l’on imagine même les dessous des cartes, comme dans toute affaire de ce type. C’est aussi pour cela qu’aucune “Union sacrée” n’est possible avec ces gouvernants, et que le prétendu maintien de leur popularité, d’après les médias mainstream lesquels s’adonnent comme on sait... à la monoculture du coronavirus, n’est qu’un leurre savamment entretenu.

La presse mainstream, télévisions-poubelles comprises, ne dit donc pas grand-chose non plus du projet conjoint entre la Turquie, l’Albanie et le Pakistan, projet d’épuration ethnique, car il prévoit d’installer en territoire albanais, très exactement près de la frontière avec la Grèce en région d’Épire du nord où demeure encore une minorité grecque reconnue par les traités internationaux, environ trente mille Pakistanais et autres migrants, prétendument réfugiés Syriens pour les besoins de communication, qui plus est, visiblement et potentiellement... combattants islamistes, presse albanaise et grecque.

La Turquie n’est certes pas à son premier crime contre l’Humanité. Ainsi, à part le Génocide des Arméniens, des Grecs et le massacre des Kurdes, c’est très exactement par la colonisation après invasion, qu’elle a modifié la composition de la population à Chypre, île notons-le, dont la population fut à 81% grecque avant l’invasion de l’armée turque en 1974. L’UE allemande avec l’aval de... l’Allemand Mitsotákis à Athènes, entame ainsi des négociations avec l’Albanie pour faire à terme entrer ce pays en son sein, pays actuellement gouverné, soit dit au passage, par un trafiquant de drogue. Nous voilà donc pour le coronavirus européiste et ses mutations, virus en somme tueur d’Europe.

Vieille demeure. Péloponnèse, mars 2020

La presse allemande citée par la presse grecque a déjà évoqué l’existence d’un accord du genre entre l’UE et l’Albanie, en réalité entre l’Allemagne et l’Albanie datant de 2018. Cet accord vise à accélérer le processus d’adhésion de l’Albanie lorsque ce pays acceptera de son côté, l’installation de quelques milliers de migrants musulmans, pour les placer près de la frontière grecque, modifiant par la barbarie la composition ethnique de cette région, en réalité en détruisant la minorité grecque de l’Épire du nord. Installation autant sur la frontière grecque avec l’Albanie d’une menace potentielle reposant sur une armée au besoin djihadiste. Nous remercierons autant le... Quatrième Reich d’Angela Merkel et son valet Mitsotákis, presse grecque, mars 2020.

Enfin, et là encore personne n’en parle en Europe, la Turquie envisage la double nationalité pour ses nationaux avec le Pakistan, ce qui signifie qu’en considérant le nombre de migrants Pakistanais en Grèce, le nationalisme islamo-totalitaire de la Turquie revendiquera à terme une “minorité turque” en Grèce, et peut-être bien au-delà. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si la Turquie... invite depuis quelques mois en mer Égée les bâtiments de guerre et les chasseurs de l’aviation militaire du Pakistan. D’où pour le reste, l’essence satanique du crime ethnocidaire commis par “l’élite” des politicards grecs, lorsqu’ils ont sciemment et sans le moindre aval des citoyens, installé sur nos territoires de groupes ethnique précis et pour tout dire, si homogènes. Sous le coronavirus... la géopolitique.

Premières nèfles, dites du Japon. Péloponnèse, mars 2020

Animal de trait. Péloponnèse, mars 2020

Printemps amer, celui pourtant des premières nèfles dites du Japon. C’est beau, pour ne pas dire... prometteur même dans un sens.

En attendant le financement Mitsotakién au profit des migrants depuis la Libye, nos médecins crient haut et fort que les moyens manquent et que la politique menée par le gouvernement est largement insuffisante, ceci car elle demeure tributaire d’une logique comptable. “Nous menons déjà une bataille inégale face au nouveau virus SARS-CoV-2 dans notre pays. Inégale car le système de Santé est insuffisant pour gagner cette bataille. Avec une grande inquiétude, nous suivons l’évolution de notre hôpital qui devrait recevoir un grand nombre de cas en tant qu’hôpital référant.”

“Nous sommes profondément préoccupés par les directives du ministère qui sous-tendent toujours et encore la planification d’après la logique du coût le plus bas. Nous avons la responsabilité collective de dénoncer cette situation comme d’exiger de l’équipement de protection individuel nécessaire pour les unités de santé, les congés maladie nécessaires pour les collègues exposés et atteints quels que soient les symptômes, la dotation immédiate en personnel médical et infirmier permanent pour les hôpitaux. Il faut ouvrir tous les lits de soins intensifs nécessaires et s’occuper autant du recrutement comme de la formation du personnel qui pour l’instant manque. Il faut enfin procéder à la réquisition des cliniques et des médecins privés”, collectif de 100 jeunes médecins à l’hôpital Attikón d’Athènes, 902.gr, le 31 mars.

Ce premier mois de mars apocalyptique se termine. C’est un temps clos, mais alors fécond. Sous et par le virus que nous ne sous-estimons pas, nos ennemis conspirationnistes agissent toujours... et ils agissent comme ils respirent. Tout y passe, les règles et les droits des travailleurs, la destruction de l’économie réelle, l’immigrationnisme, le mensonge quant à leurs véritables préoccupations, nos ennemis, politiciens marionnettes compris. Le gouvernement laisse entendre que désormais les règles du confinement deviendront plus strictes et que l’attestation papier disparaîtra complètement.

Seul le SMS adressé à la... Kommandantur sanitaire autorisera ou pas aux sujets que de sortir de chez eux et ceci, pour un lapse de temps contrôlé... à flux tendu. Les gouvernants délirent dans leur répétition orwellienne réellement appliquée. Remarque de taille, les objecteurs de conscience du totalitarisme numérique que feront-ils, ou même les personnes âgées, moins habiles à utiliser ces solutions... clés à main ? Les ministrions actuels dans toute leur suffisance du moment se croient tout permis, menaçant même les Grecs en les insultant. “Ni Pâques, et encore moins de fête dans vos jardins cette année.” C’est une avancée totalitaire, attaquer même jusqu’aux symboles, briser la sociabilité qui en découle pour toutes ces familles déjà confinées et diminuées. Les marionnettes de Sóros jouent pourtant avec le feu, elles finiront alors brûlées.

Toujours sous le couvert commode du corona-confinement, le ministre des Migrations Mitarákis, vient d’annoncer que 20000 appartements supplémentaires seront trouvés au pays qui n’a plus les moyens de ses masques sauf pour les politiciens, afin d’héberger les migrants-colons dans les mois prochains. C’est à se demander dans quelle mesure la fermeture de la frontière terrestre du nord ne serait-elle qu’une diversion, le tout, pour faire admettre l’invasion par la mer. “Nous sommes le seul pays au monde où la Police distribue des amendes aux Grecs parce qu’ils se baladent, pendant qu’elle facilite la tâche aux migrants clandestins”, a commenté un auditeur et son message a été lu lors de l’émission, reportage de Lámbros Kalarrýtis sur 90.1 FM, le 31 mars, zone du soir.

En Péloponnèse simplifié, à travers la balade... autorisée de la journée, j’ai pu ainsi fêter mon anniversaire en cette radieuse journée du 30 mars... journée où Manólis Glézos nous a toutefois quittés.

Radieuse lumière, temps de réflexion maintenant que mon autre activité liée au voyage s’est complétement effondrée, tout comme pour des millions d’autres personnes et activités. Il faut remonter la pente, la nôtre, comme il va falloir... surtout défaire la leur aux élitocrates parasites.

Printemps aux allures d’Agora, confinement ou pas d’ailleurs. Pays où les églises sont fermées mais les banques restent ouvertes. Coronavirus dit de Chine, premières nèfles dites du Japon !
Il faut remonter la pente. Péloponnèse, mars 2020


* Photo de couverture: Le pays... réel. Péloponnèse, mars 2020