Greek Crisis
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Sunday, 2 August 2020

Grapes and reason
Raisins et raison



Fruits de saison, pépins d’époque. Les aoûtiens... diminués sont de retour ainsi que votre blog, par... ses brèves allongées du mois des figues et des raisins, actualité oblige. Car au pays des Centaures, ce ne sont pas les raisins qui manquent parfois mais plutôt la raison. Son image est d’ailleurs belle et la carte-postale reste de mise. Ferrys qui arrivent suffisamment emplis, les quelques voiliers de location, la saison qui commence tout juste pour finir juste après le 15 du mois, les employés déjà au chômage, voilà pour ce qui est des données dites de base. Bonnes vacances !

Aoûtiens. Péloponnèse, août 2020

Nos aoûtiens débarquent pour tout dire le cœur chaud et les poches échaudées. Ce sont visiblement les vacances de la dernière chance, voire de la chance, tout court. Les Grecs n’arrivent même pas cette année à prendre quelques petits jours de congés, moins d’une semaine en tout cas, croit même savoir la dite “grande presse”. Pour plus de la moitié, les Grecs ne partiront pas et déjà en moyenne, les hôtels du pays de Zeus n’ont été occupés au mieux en juillet qu’entre 20% et 25%. Déjà en 2019, pour près du 60% des vacanciers grecs, l’hébergement des estivants fut familial, ou sinon offert par les amis ou par la famille disposant d’une résidence secondaire ou même principale près de la mer, presse de la semaine.

Les usages sont basculés. Notre ami Kóstas, employé plutôt historique dans un hôtel de Tríkala, en Thessalie près des célèbres Météores, m’a téléphoné pour annoncer que pour la première fois, il est en vacances en juillet. “Nous étions normalement quinze employés, nous sommes actuellement seulement cinq. Notre hôtel, pourtant connu et étant très bien situé, a été rempli seulement de 10% en juillet et d’après les réservations à l’heure actuelle, c’est encore pire en août. Est-ce alors la fin du tourisme pour bientôt ?”

Les images sont belles... et d’ailleurs sans appel. Fin juillet à Épidaure, il n’y avait pas un chat au sens propre comme figuré. Le grand parking était presque vide, pas un seul autocar puisque les protocoles dits d’hygiène et de santé sont impraticables à leur bord; en plus, touristes et professionnels ont peur de s’y retrouver bien nombreux à bord, la branche est plus que sinistrée cette année. Étranges images, témoignant de la réalité des ratés du tourisme... réellement inexistant en Grèce cette année. Sa chute est plutôt libre.

Fin juillet à Épidaure, année 2020

Fin juillet à Épidaure, année 2020

Fin juillet à Épidaure, année 2020

Août, mois des figues et des apparences. Les tavernes des îles proches, comme autant celles du Péloponnèse exhibent de leurs poulpes pendant que les municipalités installent des panneaux indiquant “la bonne démarche à suivre quant aux gestes qu’il faut adopter pour ne pas propager le COVIFD-19”. Très précisément sous le soleil et plutôt sans grand succès.

Le pays réel d’ailleurs est plutôt même en colère. “Le gouvernement nous oblige au port du masque désormais un peu partout, il nous menace même autant, brandissant l’ultimatum perceptible d’un nouveau confinement au cas par cas, alors qu’il laisse les frontières ouvertes en faisant la promotion du tourisme fatalement porteur du virus et qui accessoirement ne sauvera pas sa saison. On se demande si tout ce cirque quant aux dits beaux résultats du confinement ayant au demeurant suffisamment tué notre économie interne, n’aurait été qu’une supercherie alors de plus.”

“Visiblement, la démarche n’était pas destinée à protéger la santé des Grecs, mais une sorte d’appel de marketing pour dire aux autres et d’abord aux Allemands, le pays est ouvert venez donc nombreux et sans test obligatoire pour tous. Et voilà où nous en sommes à présent. On porte le masque chez l’épicier du coin mais voilà que dès le 1er août, le pays s’ouvre également à la croisière de masse celle des gros navires, celle-ci pourtant que d’autres pays interdisent en ce moment.” Paroles de saison d’un petit restaurateur du Péloponnèse.

Août, mois pourtant des figues. Péloponnèse, août 2020

Tavernes et poulpes. Póros, août 2020

Panneau municipal, COVID-19. Póros, août 2020

Il est alors définitivement loin ce temps du poète Yórgos Séféris quand il sillonnait son pays... à la recherche de la Grèce, lui et son épouse Maró entre les années 1950 et 1960. Séféris était à l’époque Ambassadeur grec en poste à Londres. Le tourisme naissait... et le pays des traditions donc mourait, à l’instar des autres pays en cette Europe méditerranéenne. C’était pourtant encore le temps où les humbles d’ici correspondaient même avec les illustres d’ailleurs. Car à cette époque, seul l’échange épistolaire était à la portée de main, le téléphone en Grèce restait encore un privilège des classes aisées.

“Delphes, le 8 août 1961. Nous sommes passés par la maison de Sikelianós.” “Le désordre y règne. Ils ont installé son buste à l’entrée, c’est plutôt moche ce qu’ils ont fabriqué. Maró a frappé à la porte. Une Irlando-américaine dont le nom m’échappe a sitôt ouvert. Cette fille m’avait rendu visite un jour à Londres, elle projetait alors de monter du théâtre Irlando-chypriote en traduisant des œuvres de Yeats, Synge etc. en chypriote-grec. Ainsi, quand nous sommes entrés, Mínos Argyrákis est soudainement apparu barbu, les cheveux en bataille. Ils vivent visiblement en couple.” La... fille, c’était la traductrice Amy Mims, elle avait entre autres traduit les auteurs grecs Kazantzákis et Rítsos,

“Il y a des fantômes ici, nous dit-elle la femme. Il est normal qu’il y ait. Assis sur les gradins du stade désert ainsi penchés sur son extrémité du côté du Parnasse, la nuit est presque tombée. Les pierres sont encore chaudes, je ne vois plus bien clair pour écrire. Derrière nous l’Ours et en face d’elle le Scorpion alors majestueux. Delphes se situe désormais loin du village que je connaissais. Hôtels touristiques, autocars, radios, ainsi que les herbes bénies de saison, mémoires disons historiques apportées jadis par le guide Baedeker.”

“Vendredi 11 août 1961. Vent du nord hier, très fort. Ce matin le vent ne faiblit pas. Depuis la route, j’entends les moteurs des voitures. Passages alors incessants des voitures, jadis la solidarité de la Pythie, désormais celle des moteurs. Nous sommes descendus à Itéa.” “Baignade, sur place de nombreux Français et leurs bébés. Vieux moulin et autant belle demeure héritée de la période ottomane. L’ensemble appartient à un vieillard, un Grec ayant vécu aux États-Unis et qui a perdu sa fortune. Il s’est marié ici. Sa manie, entretenir une correspondance suivie avec les étrangers qu’il y loge. Des Anglais entre autres, et aussi Caresse Crosby... citoyens du monde.” On se souviendra certes à l’occasion de Caresse Crosby, née Mary Phelps Jacob en 1891 à New Rochelle dans l’État de New York, décédée en 1970, riche, éditorialiste, sculptrice et femme de lettres américaine, notamment célèbre pour avoir inventé le soutien-gorge en 1913. Citoyenne du monde comme membre de la dite haute société, elle voyageait souvent à Delphes et à Chypre.

Caresse Crosby... dans toute sa gloire

Les images sont belles... et l’histoire avec. Fruits de saison, pépins d’époque. Premières raisins et pastèques si possible à volonté. Des voiliers loués, des estivants grecs... le tourisme en berne. La presse locale de l’île de Rhodes nous apprend par exemple pas mal de choses à ce sujet. Lors d’une rencontre d’échange entre les syndicats des travailleurs et employés de Rhodes et de Crète qui s’est tenue fin juillet à Rhodes, pour ces employés, essentiellement issus de la branche du tourisme, c’est déjà un temps des constats... à l’amiable qui fut le leur.

“Sur les 750 hôtels que compte Rhodes, seulement 129 sont ouverts à ce jour. C’est la catastrophe. Il va falloir secourir les employés, sinon, c’est la famine assurée qui les frappera avant l’hiver, eux comme autant leurs familles. Rhodes et la Crète sont deux îles ressemblantes si l’on tient compte de leur... monoculture du tourisme. Maintenant, nous réalisons tous à quel point cette bénédiction se transforme en malédiction lorsque des sociétés entières sont tant orientées de la sorte. Une proposition d’urgence a déjà été formulée par nos structures en Crète. Il s’agit d’étudier comment nous saurons désormais emmener nos économies vers d’autres directions ; déjà parce que la tradition des secteurs et des professions dont nous sommes toujours les héritiers reste alors riche, ce que nous avions pourtant oublié. Ainsi nous éviterons dans le futur ce phénomène de l’effondrement alors simultané de l’ensemble de la société entière.”

“Nous sommes fort angoissés, nous traversons une phase très critique et des jours plus difficiles vont venir. L'appauvrissement apporté déjà au reste du pays par les mémorandums de la Troïka depuis dix ans sont alors et désormais imminents aussi pour nous. À la fin de l’été, la situation sera tragique. Les ouvriers et les chômeurs auront ainsi fait leur chemin des Ténèbres. C'est une réalité douloureuse. Tout le monde doit être préparé. Pour que les petites et moyennes entreprises survivent, les salariés doivent également au minimum disposer d'un maigre revenu”, presse de Rhodes, août 2020.

Les stéréotypes demeurent. Péloponnèse, août 2020

Fruits de saison. Péloponnèse, août 2020

Pastèques du jour. Péloponnèse, août 2020

Les représentants des travailleurs savent de quoi ils parlent et ils ont raison. Je peux autant en témoigner. “Grèce autrement”, mon activité liée au voyage tourne cette année et au mieux, au 5% des réservations de l’année 2019. Été donc déjà chaud et... l’hiver s’annonce très rude.

Les stéréotypes demeurent, les réalités changent. Le... déphasage du tourisme n’est alors qu’une part de ce gâteau mondial alors pétri. Et comme l’analyse depuis un moment déjà Dimitri Orlov, c’est, disons la case de départ pour ce qu’il est convenu d'appeler en termes simples et ainsi limpides, l’effondrement. Ce n’est pourtant pas un effondrement “neutre”, calculé ou pas.

“Cela fait douze ans que j’ai publié mon essai - Les cinq stades de l’effondrement - dans lequel j’ai proposé pour la première fois une taxonomie de l’effondrement, en la décomposant en effondrements financiers, commerciaux, politiques, sociaux et culturels, ainsi que ce que j’ai conçu comme une séquence d’effondrement canonique, où chaque étape de l’effondrement déclenche la suivante. Cela a assez bien fonctionné, avec le recul, pour l’URSS et, en tant qu’expérience de pensée, pour les États-Unis, mais maintenant, en 2020, à la lumière de l’effondrement réel qui se produit dans de nombreuses régions de l’Occident et en particulier dans les anciens États-Unis, il semble que mon évaluation initiale était fondée sur une vision trop positive de la nature humaine, du moins en ce qui concerne la nature des humains qui habitent ces régions.”

“Mais il y a aussi un domaine magique où tout va comme par magie: la finance. Bien que tout le reste soit en difficulté, la bourse se porte bien et les banques restent solvables grâce à l’imprimerie miraculeuse de la Réserve fédérale. Une part de plus en plus importante de l’économie est engloutie par un domaine financier déjà surgonflé, spécialisé dans la génération, puis la dissimulation, de créances douteuses. Une grande partie des entreprises sont des zombies accros à l’argent gratuit avec lequel ils peuvent faire grimper le prix de leurs actions en rachetant leurs titres. Pendant ce temps, une grande partie de la population est confrontée au dénuement.” Dimitri Orlov: “La vertueuse séquence de l’effondrement”.

L’effondrement et alors tout... son COVID-19. La situation grecque à ce sujet s’annonce depuis quelques jours sur la mauvaise pente. En tout cas d’après les médias ambiants. Les Grecs en ont naturellement peur. Les cas dépistés se multiplient un peu partout au pays. “C’est une maladie fabriquée car elle ne disparaît pas avec l’été et voilà que Mitsotákis, après avoir enfermé tout le monde à domicile durant deux mois, il a ensuite et sitôt ouvert... toutes les portes au tourisme”, entend-on tous les jours ici ou là à travers le pays réel. L’adéquation est plus que difficile.

Sortie des élèves de l’École des sous-officiers. Póros, août 2020

Avant l'appareillage. Marine nationale, le Pirée, juillet 2020

L’effondrement mais autant la guerre. La Turquie en plus est toujours en face, d’une culture historiquement pirate, prédatrice, de nouveau ouvertement et officiellement prête à... imposer son Califat des djihadistes et autres “migrants” éternels... de Jérusalem à l’Andalousie... en passant par la Grèce, les Balkans et au besoin par la France et par l’Italie. On dirait que nos journées sont paisibles que d’apparence, et que les élèves de l’École des sous-officiers de la Marine nationale de l’île de Póros peuvent sinon savourer leurs moments de permission et de sortie comme si de rien n’était... ou partir en manœuvres rituelles et annuelles en mer Égée depuis le grand port du Pirée.

En attendant les suites, sans que la “grande presse” en parle, des envahisseurs et ainsi nouveaux colons musulmans, débarquent par dizaines désormais à Rhodes depuis la Turquie, parfois en embarcations gonflables ou même carrément en yachts rapides. On n’arrête pas... plus le progrès, presse locale de Rhodes, août 2020.

Pendant ce temps, la dite “grande presse”, finit par admettre enfin que des habitants à Lesbos alors incendient désormais les hôtels destinés à recevoir les envahisseurs que l’on nomme alors “migrants” d’après la novlangue à la Sóros. Lors des rassemblements dans plusieurs localités de Lesbos le mot d’ordre est alors le suivant: “Les ONG basta. Dehors de notre île. Elles sont la racine et le début du mal. Elles se disent - Non-gouvernementales - mais alors elles nous gouvernent. Elles ont abusé de notre humanité ainsi que de notre indulgence”, quotidien “Kathimeriní” du 31 juillet. Et dans Athènes désertée des touristes, les colons dépêchés depuis la Turquie occupent les places... alors effondrement et autant guerre ethnique faite par d’autres moyens.

Colons dépêchés depuis la Turquie. Athènes, juillet 2020

Fruits de saison, pépins d’époque. Il y a pourtant certaines bonnes nouvelles. D’abord la prise de conscience même tardive des dangers, cette lame de fond montante depuis les tripes du pays réel. Qui sait ? Ensuite, il y a nos propres œuvres, faits et gestes, bien adaptées à notre échelle.

Mon ami Olivier Delorme, historien et écrivain, peut désormais annoncer la prochaine arrivée de son livre, dédié à Thémistocle. “Je suis vraiment heureux ! Il y aura deux ans en septembre, alors que j’étais encore plongé dans l'écriture de ce livre, j'ai demandé à l’ami Panagiótis Grigoríou de m'emmener à Salamine où nous avons passé une superbe journée. Là où Thémistocle fit élever le trophée de la victoire des Grecs coalisés sur l'immense armée perse, une victoire sans laquelle le destin de la Grèce, de sa civilisation et notre destin, eurent été différents, s'élève un monument contemporain, œuvre du sculpteur Achilléas Vassileíou, que j'ai trouvé très beau et dont je me suis dit qu'il pourrait faire une couverture. Je suis dans la relecture des épreuves ; le livre devait sortir en octobre, presque pour le 2500e anniversaire de la bataille. Le confinement a repoussé les sorties du printemps à l'automne, il paraîtra en février, un peu avant le 2500e anniversaire des victoires grecques de Platées et du cap Mycale qui parachevèrent celle de Salamine !”.

Thémistocle d'Olivier Delorme

Plus humblement je dirais, Psipsíka, chatte du port a eu besoin de notre secours. Et enfin voilà une bien mauvaise nouvelle... qui a bien tourné car elle a été rattrapée. Psipsíka a été agressée par un des bipèdes... du coin. Nous n’avions rien vu en direct, seulement, Capt Yánnis a sonné l'alerte l’autre matin. Elle restait immobile devant son bateau amarré... sans rien manger. Elle souffrait. Je l'ai aussitôt emmenée chez le vétérinaire de la bourgade voisine. Examen clinique, observation et traitement de choc par voie intraveineuse. Ensuite le retour et depuis, elle a retrouvé toute sa forme. Soulagement...

Psipsíka, chatte du port a eu besoin de notre secours. Péloponnèse, juillet 2020

Psipsíka a retrouvé toute sa forme. Péloponnèse, août 2020

C’est autant vrai que non loin, dans l’île de Póros, des affiches de la municipalité au sujet des animaux adespotes tentent à faire passer le message: “Stérilisez-les, soignez-les, nourrissez-les, adoptez-les.” Loin de l’effondrement ?

Stérilisez-les, soignez-les... Póros, août 2020

Saison sinon des premières poires. Les aoûtiens sont de retour sauf que c’est bien à l’aube, avant même l’arrivée du plagiste du coin, que Pitsíla, la cousine disons germaine de Psipsíka, quitte alors la plage discrètement, après avoir laissé ses traces. Elle aura déjà pêché à sa manière, attrapant en un éclair son poisson, comme quoi nos animaux adespotes, sans maître, ont des qualités naturelles que nous n’aurons certainement jamais.

Pitsíla quitte alors la plage discrètement. Péloponnèse, aout 2020

Pitsíla, après avoir laissé ses traces. Péloponnèse, aout 2020

Les ferrys arrivent de plus en plus emplis, les quelques voiliers de location sont de la partie, la saison qui commence tout juste... pour finir juste après le 15 du mois, les employés déjà au chômage, voilà pour ce qui est des données dites de base.

L'aube. Péloponnèse, août 2020

Poirier à Épidaure. Fin juillet 2020

Depuis août, policiers marins comme policiers tout court, multiplient leurs contrôles quant au port du masque ou pour vérifier le bon remplissage des navires, des voiliers et des bars.

Fruits de saison, pépins d’époque. Les images sont pourtant belles et parfois les saveurs même en rajoutent... à l’image et au goût offerts par ce poirier à Épidaure. Traitement de choc par voie intraveineuse ; notre Psipsíka à nous tous en tout cas, a retrouvé toute sa forme. Raisins et enfin raison !

Si possible... bonnes vacances !
Notre Psipsíka à nous tous. Péloponnèse, fin juillet 2020


* Photo de couverture: Les aoûtiens sont de retour. Péloponnèse, août 2020