Greek Crisis
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Wednesday, 30 September 2020

Geopolitical value
Valeur géopolitique



Le pays paisible grec n’est plus, sauf peut-être dans ses montagnes supposées perdues, ou sinon dans ses mythes. Sous la conduite des maîtres fous, l’histoire s’accélère jour après jour, du Caucase à Chypre en passant par les capitales de l’Europe capitulée. Et la vie des humbles est alors réduite.

Les hospitaliers manifestent. Athènes, septembre 2020, presse grecque

Au royaume parallèle des masques, on pédale toujours dans le vide le plus sidéral quand la mascarade des marionnettes aux commandes atteint les sommets du ridicule. Celui qui tue certainement bien davantage que le COVID-19. Les hospitaliers manifestent pour dénoncer le manque de moyens, le gouvernement s’en moque. Cependant, il impose la fermeture de la vie nocturne à la moitié du pays. La prochaine nuit grecque sera longue... la rapacité de la Turquie voisine en plus.

Près de sept cent établissements scolaires du Secondaire sont occupés par leurs élèves pour protester contre le port du masque obligatoire et autant dénoncer le manque de moyens. Déjà, près de cent autres établissements scolaires sont fermés pour cause de COVID-19, officiel et avéré. La rentrée scolaire est plutôt ratée. On remarque aussi que le nouveau grand jeu entre les écoliers du Primaire consiste à se faire mutuellement... cracher sur le visage, une fois que le port du masque obligatoire imposé en classe dès la maternelle ne l’est plus, c’est-à-dire durant les moments des recréations, radio 90.1 FM, après-midi du 28 septembre.

Dans la même série des causes aux effets secondaires garantis, après l’interdiction de la vie nocturne décrétée cette semaine, les jeunes et même les moins jeunes occupent désormais les espaces ouverts des villes et au besoin, les parvis des églises durant une bonne partie de la nuit, se moquant déjà de la moquerie. Mitsotákis et les siens viennent d’ordonner la fermeture de tous les commerces entre minuit et cinq heures du matin en Attique, région d’Athènes, comme à d’autres régions du pays, ce qui concerne tout de même plus de la moitié de la population grecque. Plus de kiosques, plus de supérettes nocturnes et bien évidemment, plus de tavernes et de bars après minuit depuis un moment déjà.

Pourtant, les mesures sanitaires étaient plutôt respectées dans ces établissements, en tout cas bien davantage que dans les squares transformés ostensiblement en boites de nuit improvisées, bruyantes et alors gênantes pour le voisinage. Pendant que les Grecs ont compris qu’en chaque lieu fermé, il vaut mieux porter un masque en attendant la fin de la vraie maladie autant que celle de l’authentique dictature sanitaire et métanthropique mise en avant, déjà afin de briser la population et d’autre part pour esquiver les vraies questions d’actualité, essentiellement la haute trahison de la part des pseudo-élites actuelles. Trahison ainsi permanente et même... finale par les temps qui courent, surtout si elle n’est pas stoppée bien à temps.

Touriste... masqué. Péloponnèse, septembre 2020

Grecs et jeunes occupant les places de nuit. Athènes, septembre 2020, presse grecque

Migrants, colons musulmans occupant les places à Athènes. Septembre 2020, presse grecque

En même temps, ces politiciens de pacotille, agissant en authentiques gouvernosaures et immigrationnistes proclamés de surcroît, finissent par admettre que pour près de la moitié des cas d’asymptomatiques détectés positifs comme autant parmi les hospitalisés du COVID-19 en Grèce, les COVIDiens... sous le Mont Olympe sont issus des migrants-colons musulmans entrés illégalement au pays depuis quelques années ou mois, et que depuis plusieurs semaines ils sont transférés depuis les îles en Grèce continentale et d’abord à Athènes. Ceux précisément que la novlangue officielle de Mitsotákis, de Tsípras et de Sóros désigne sous l’euphémisme habituel “personnes ayant trouvé de l’hospitalité en Grèce”.

Les Grecs observent alors. Ils suivent les bévues calculées de la politique dite sanitaire et ils font leurs propres calculs. D’abord, les hôpitaux manquent de lits en soins intensifs, la Grèce devait en posséder près de 3000 sauf que la politique austéritaire de l’Allemagne, Puissance coloniale au sein de la dite UE, a divisé leur nombre par quatre, sans parler de la réduction drastique de la Santé publique à près de la moitié de ce qu’elle était avant 2010. Ensuite il y a le trop plein humain dans les transports en commun, avions... touristiques compris. Les bus d’Athènes par exemple sont peu nettoyés et plutôt mal désinfectés. Dans les écoles, le personnel qui nettoie fait souvent défaut autant que les produits désinfectants, de même qu’au sein de nombreux autres services, publics comme régionaux et municipaux.

Ce même gouvernement, à l’instar de ceux qui l’ont précédé, a depuis moins de dix ans, installé en Grèce ces villes et quartiers musulmans aux migrants... bien frais et visiblement prêts à tout, pour qui bien naturellement le COVID-19 n’est pas une priorité... tangible. Et maintenant que plus de la moitié des lits des hôpitaux que les Grecs ont financé sont occupés par les colons dépêchés par l’islamiste Erdogan, les mesures coercitives imposées aux Grecs finiront par les tuer, à commencer par l’économie encore subsistante. Les Grecs enfin, en suivant à la télévision les plans tournés lors de la récente réception organisée à la Présidence de République à Nicosie pour... honorer la marionnette présidentielle grecque Sakellaropoúlou, découvrent que les invités ne portent guère de masques, pourtant... il s’agit d’un lieu clos. Le COVID-19... ne pénètre pas visiblement les Palais présidentiels.

Réception organisée à la Présidence de République à Chypre. Télévision grecque, septembre 2020

La propagande gouvernementale “de la bonne gestion” a désormais fait son sale temps, y compris et déjà au sujet du COVID-19. La première erreur voulue des Mitsotakiéns c’est le laisser-aller généralisé. Ainsi, les mesures de contrôle du coronavirus aux entrées du pays, aéroports et ports se sont avérées dérisoires, ou sinon elles n'ont pas fonctionné aussi efficacement qu'elles le devraient. Le coronavirus est donc entré en Grèce d’abord par le tourisme et autant par les... vacanciers d’Erdogan. Cette évolution était bien entendu dans une certaine mesure inévitable.

Leur deuxième fourberie, c’est que le gouvernement a tenté de saisir l'opportunité du coronavirus et d’abord du confinement, pour transférer en masse ces migrants clandestins, des îles de la mer Égée orientale, à la Grèce continentale. Dans le même temps cependant, les autorités “grecques” ne pouvaient et surtout ne voulaient pas leur imposer le même cadre de restrictions, comme ils l'ont fait au besoin avec sévérité en ce qui concerne les citoyens grecs.

Le résultat a été une propagation largement incontrôlable du coronavirus parmi les migrants. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles l'Attique et d’abord Athènes ont aujourd'hui une “charge virale” si élevée. Ceci est étayé par le fait que dans les hôpitaux publics d'Athènes, les migrants clandestins, ou même légalisés par la mafia immigrationniste, atteints de coronavirus, constituent aujourd'hui le plus grand groupe de patients en dehors des soins intensifs. Par exemple, dans le grand hôpital public de la capitale, Evangelismós, ces migrants constituent 55% des patients.

En raison de leur jeune âge, la plupart ne sont d’ailleurs pas dans un état critique, souvent même ils s’évadent des hôpitaux. Bien évidemment et dans l'ensemble, ils pèsent lourdement sur le système de santé. Autrement dit, toute l’augmentation de la capacité hospitalière acquise au cours de la période précédente, d’ailleurs petite et essentiellement réalisée grâce aux dons des armateurs, se trouve dans les faits, pratiquement annulée. Et cela est largement dû au fait que les hôpitaux grecs sont désormais accablés par un nouveau groupe social: les nombreux étrangers qui sont entrés illégalement au pays.

Les Grecs alors observent pour ainsi... ruminer toute leur colère. Terrain miné, mer truffée de mines, pays qui peut exploser.

Mine marine de jadis. Péloponnèse, septembre 2020

Mitsotákis et ses épidémiologistes maison, il faut dire largement rétribués par les multinationales des médicaments et des vaccins, menacent ouvertement le peuple d’un nouveau confinement, au besoin à répétition, “car la deuxième vague est là et il y aura même une troisième vers Noël” Automne grec.

Foutaises, plutôt risquées. Qu’on se le dise, Mitsotákis comme sa famille de politiciens laquais des maîtres fous du dernier Occident, maîtres notamment tantôt Anglo-Saxons et tantôt Allemands en passant par les mafieux de Sóros pour ne pas les nommer, ne se sont jamais préoccupés de la Santé des Grecs. La gestion impérieuse de la part des COVIDologues et autres politiciens claniques dans le rôle réinventé des... Commissaires politiques de l’ultime méta-capitalisme, n’a pour but que de masquer leurs crimes passés et surtout en cours d’être accomplis. La seule... charge virale qui pèse alors sur la Grèce et menace même son existence, c’est bel et bien Mitsotákis, ses semblables. Pour tout dire, c’est bien l’ensemble du système politique, tout un régime désormais, qu’il va falloir alors abattre.

Sous l’ordre de Berlin, de Bruxelles et de l’OTAN, le salopard politique Mitsotákis a entamé des pourparlers d’abord secrets et désormais officialisés avec la dictature Erdogan, pays matrice du terrorisme islamiste. Sans la moindre légitimité, en violation flagrante de la Constitution, il est en train de livrer la souveraineté grecque aux Turcs, à commencer par l’île de Kastellórizo, pour lequel Mitsotákis accepte ouvertement “qu’elle est d’une influence maritime limitée”. Au même moment, le désarmement des îles grecques a commencé dans les faits, autant que celle de la frontière terrestre avec la Turquie sur le fleuve Évros.

Automne grec. Péloponnèse, septembre 2020

C’est en cours, et cela suit de bien près la visite de Dóra Bakoyánni dans la région cette semaine pour calmer les esprits, histoire de préparer les... indigènes à la visite de Mike Pompeo, secrétaire d'État des États-Unis sur place près d’Évros et en Grèce toujours cette semaine, devenu même l’invité de la maison Mitsotákis en Crète.

Pompeo a d’abord et surtout visité le Nord de la Grèce, Alexandroúpolis en Thrace près de la frontière avec la Turquie où une nouvelle grande base américaine est en train d’être installée, et Thessalonique, deuxième ville du pays après Athènes et capitale grecque de la Macédoine historique et géographique dans les Balkans. Sans oublier l’importante base américaine à Souda en Crète, pour laquelle Mitsotákis annonce qu’elle sera doublée d’un nouvel arsenal de la Marine nationale grecque. Photos souriantes, journalisme complimenteur, analyses à la noix des médias mainstream. Nous avons déjà vu le même film par le passé et c’est plutôt d’un thriller qu’il s’agit.

Car au même moment, sous le prétexte de la réorganisation des forces armées grecques suivant les seuls intérêts géostratégiques de l’OTAN du siècle qui est toujours le nôtre, le gouvernement “grec” vient d’annoncer le retrait imminent de la 7ème Brigade motorisée basée à Provatónas dans la région d’Évros. Pour les habitants, tout comme pour les autorités locales, c’est alors le choc. Habitants, écoliers, commerçants, maires des communes, tout ce pays réel a manifesté à Alexandroúpolis pour ainsi exiger le maintien de cette grande unité protectrice de notre frontière devant la rapacité de la Turquie.

Habitants, écoliers, commerçants. Presse locale d'Évros, septembre 2020

Fleurs et alors ex-voto... propitiatoires d’automne en pays grec. Dóra, la sœur officielle de Mitsotákis, qui d’après les ragots historiques sous l’Acropole serait plutôt... sa mère, est venue calmer les esprits en répétant “combien l’avenir sera prometteur” puisque la géopolitique des Etats-Unis nous apportera la lune, les investissements en plus. D’après le reportage de la presse locale, les habitants n’ont pas été rassurés et insistent ; finalement, les sources habituelles gouvernementales ont fait savoir sèchement “que la décision est déjà prise”. Dora s’est même effrité avec un député de la majorité élu de la région. Rien ne va plus... tout défile.

Car dans le même ordre d’idées, on annonce aussi le retrait des unités d’artillerie lourde des îles grecques de la mer Égée. L’explication officielle c’est que dans un certain futur... elles seront remplacées par des armes plus modernes que la Grèce achètera un jour auprès d’Israël. C’est exactement ce retrait des forces grecques de la frontière que la Turquie exige pour ensuite attaquer le moment venu, et c’est très exactement le dictat de Berlin, de l’OTAN et de Bruxelles.

Au même moment, les migrants envahissant la Grèce, franchissent massivement la frontière sur l’Évros laquelle visiblement n’est plus tenue comme en février dernier. Pourquoi ? La presse locale publie même la photo de leurs campements... provisoires. Y figurent parfois des lits métalliques issus des casernes de l’Armée grecque. Pillages?

Y figurent parfois des lits métalliques. Presse locale, Évros, septembre 2020

Ainsi, les médias officiels et notamment les télévisions... fosses septiques n’ont plus le monopole de l’analyse et des nouvelles. Comme nous le soulignons récemment sur ce blog, d’autres analystes comparent de la même manière et déjà, la trahison de Chypre par des Colonels dans les années 1970, à celle de Mitsotákis en 2020, trahissant à la fois la Grèce et alors Chypre.

Les Turcs exigeaient à l’époque le retrait de la division de l’armée grecque stationnant à Chypre. Avec l'intervention des Américains et des Britanniques, le gouvernement dictatorial d’Athènes retira finalement cette division. Seuls les naïfs en Grèce ne réalisent pas que les plans actuels d'Ankara visant les îles grecques et la mer Égée ne sont pas différents des plans turcs pour Chypre dans les années 1960 et 1970. En effet, une comparaison des événements actuels avec ceux de Chypre prouve que les seuls éléments différenciés sont la géographie et les protagonistes.

Les Britanniques ont été remplacés par les Allemands et par l’OTAN et les Chypriotes-turcs par les colons musulmans ayant envahi la Grèce et ses îles sous... la synergie des mafieux de la Turquie, de Berlin, de l’ONU et des ONG à la sauce Sóros. Les plans allemands, le soutien stratégique que Berlin apporte à la Turquie et la mise à mal constante de la Grèce par le pays vampire de l'Union européenne sont des paramètres bien connus de l'équation. Les Allemands forment les Turcs à la construction d'armes stratégiques et technologiquement avancées. D’après la presse turque, Merkel fait pression sur Mitsotákis “pour que la Grèce mette fin à sa présence militaire sur les îles”, alors qu'elle se plaignait à Macron de son soutien aux positions grecques.

Fleurs d’automne en pays grec. Péloponnèse, septembre 2020

Le paramètre inconnu de l'équation, cependant, c’est l'attitude du système politique grec, lequel depuis 2015 colonise systématiquement les îles de la mer Égée avec des populations musulmanes, créant de fortes bases de population minoritaire hétérogène sous le contrôle de l'Union européenne, dans le but évident... de la Bosnianisation du pays. Étant donné que la Turquie s'est déclarée protectrice de la population musulmane, d'éventuelles émeutes provoquées sur les îles entre la population chrétienne et les colons ne manqueront pas de donner lieu à une nouvelle invasion turque des îles désarmées, en même... ligne de commande avec les événements à Chypre.

Notons que lors de son allocution de la semaine, prononcée à l’ONU via vidéoconférence, le traître Mitsotákis n’a pas dit un seul mot sur Chypre, ni sur le veto de Nicosie à Bruxelles contre le dictat de Berlin qui consiste à décréter des sanctions visant la Biélorussie mais pas la Turquie... pays pourtant occupant depuis 1974 une partie de Chypre... membre de l’UE. La colère des patriotes en Grèce explose en ce moment, d’où déjà un texte diffusé par mail depuis un cercle d’officiers à la retraite.

Le discours du Premier ministre à l'ONU était vide de tout contenu national, c'était plutôt une promesse... que la Grèce soutient le parti Démocrate aux Etats-Unis... au sujet du changement climatique. Rien n'a été dit sur les violations du Droit international de la Turquie, et encore moins de soutien à Chypre, Mitsotákis a préféré raconter l’histoire du dit changement climatique, lequel coûtera 701 milliards au total en Grèce et qui au passage... dressera l'humanité, etc. C’est même révoltant d’entendre le Premier ministre dire que les migrants illégaux arrivent en Grèce en raison du changement climatique, ce qui démontre à quel point est alors arrivée sa servilité”.

Église. Péloponnèse, septembre 2020

Un groupe de Patriotes s'apprête à créer des commissions extraparlementaires lesquelles dégraderont aux yeux de l’opinion l’image de ce gouvernement anti-grec. Plus concrètement, nous agirons aussi en soutenant le VETO de nos frères Chypriotes, et en appelant au remplacement du Secrétaire général de l'OTAN. Nous démontrerons enfin que l’immigrationnisme des clandestins constitue un énorme scandale international, ceci au détriment du peuple grec”.

Nous considérons que la réduction et la suppression des unités de notre armée à un moment où la Turquie crée des guerres locales tout en faisant la promotion des djihadistes au sein des migrants illégaux, est un acte de Trahison nationale. Le peuple grec meurt lentement, alors que le Ministre des Migrations Mitarákis et les allocations qui vont avec, fait la promotion de tous ceux qui attendent leur heure pour massacrer nos enfants. Enfin, nous soutenons la lutte de nos amis Arméniens et nous les remercions pour leur soutien sincère à la Grèce”. Le texte est évidemment signé.
Ex-voto... propitiatoires d’automne en pays grec. Péloponnèse, septembre 2020

C’est alors la course contre la montre. Pour bien noyer le gros poisson et faire diversion, les autorités grecques sévissent enfin contre des ONG à Lesbos. Il s’agit des organisations de fait mafieuses, “Mare Liberum”, “Sea Watch”, “FFM”, et “Josoor International Solidarity”. 33 de leurs cadres sont inculpés au pénal et les charges sont lourdes. Organisation du trafic d’hommes, opérations de désorientation volontaire des garde-côtes grecs, espionnage. Parmi les inculpés, dix-neuf Allemands, deux Suisses, une Française, un Espagnol, une Bulgare, un Iranien et un Pakistanais, presse grecque. C’est une bonne nouvelle... au calendrier pourtant suspect.

Dans le même ordre d’idées, on vient d’apprendre que depuis l’incendie du camp de Mória à Lesbos et la mise en place du nouveau camp, près de 3000 migrants manquent à l’appel. On en déduit que ces mêmes ONG et leurs passeurs, ont organisé leur transfert en Grèce continentale, voire ailleurs en Europe occidentale, presse grecque.

Entre temps, on surprend sur le tarmac de l’aéroport de Lesbos, un avion russe affrété par une ONG norvégienne, empli de matériel nécessaire à l’installation dans l’île de la... deuxième ville musulmane après l’incendie de Mória ; dans pareils cas l’avis des habitants ne compte pas, c’est bien connu.

Sur le tarmac de l’aéroport de Lesbos. Photo, Yórgos Adalís, septembre 2020

Sur le tarmac de l’aéroport de Lesbos. Photo, Yórgos Adalís, septembre 2020

Nous ne sommes plus de la dernière pluie. On les connaît. Le système politique “grec” par conséquent, en encourageant l'installation des musulmans, a accordé indirectement à la Turquie le droit d'intervenir et donc d'invoquer “son devoir de protéger la population musulmane” sur l’ensemble du territoire grec. C'est pourquoi il appelle à une démilitarisation immédiate afin de pouvoir intervenir militairement sans faire trop de victimes, avec d'excellentes opérations militaires et civiles dans une guerre hybride et non moins totale préplanifiée déjà en cours. La démilitarisation des îles et donc l'anéantissement de leur défense feraient de la Grèce l'otage idéal entre les mains de la Turquie.

Toute négociation possible initiée par le gouvernement Mitsotákis conduisant au désarmement partiel ou total des îles de la mer Égée sera l'acte le plus odieux de l'histoire de la Grèce moderne autant que la trahison historique de l’hellénisme à Chypre. Le système politique n'a aucune légitimité pour agir de la sorte, ce qui en rajoute à sa trahison ayant imposé la Troïka allemande en Grèce depuis déjà dix ans. Certains analystes n’hésitent plus à prédire une fin possible des politiciens actuels d’Athènes... devant un peloton d’exécution ou du moins, un mouvement politique qui serait initié par une partie des cadres de l’Armée. Pour une bonne partie des Grecs d’après ce qu’on entend ici ou là, ce serait désormais la seule issue salvatrice. Illusions ?

Déversant de la peinture rouge sur le drapeau grec. Kastellórizo, septembre 2020

Enfin, un drone turc a survolé cette semaine l’île grecque de Kastellórizo... diffusant l’hymne national turc et déversant de la peinture rouge sur le drapeau grec dessiné au sol de l’île. La Grèce officielle de Mitsotákis a protesté pour la forme, le... moustique n’a pas été abattu, “négociations” en vue.

Le pays paisible grec n’est plus, sauf peut-être dans ses montagnes supposées perdues, ou sinon dans ses mythes. Reste toute la valeur sûre géopolitique de la Grèce actuelle, pour tout dire, inestimable. On la retrouve surtout et d’abord au nord de la Thessalie, comme au sud du Péloponnèse. Ce n’est donc pas Athènes, ni même le Péloponnèse mythique. C’est l’Épire, Thessalonique et la Macédoine grecque, la Thrace, l’archipel grec de l’Égée, et bien entendu la Crète.

Pays paisible grec. Péloponnèse, septembre 2020

Fin de saison et ainsi poursuite de l’histoire contemporaine qui est bien la nôtre. Nos rares touristes nous quittent alors que Mike Pompeo, secrétaire d'État des États-Unis vient de visiter, rappelons-le, le Nord de la Grèce, Alexandroúpolis en Thrace près de la frontière avec la Turquie, Thessalonique, capitale grecque de la Macédoine historique et géographique dans les Balkans et enfin la Crète. Le pays paisible grec n’est certainement plus.

Nos rares touristes nous quittent. Péloponnèse, septembre 2020

L’histoire s’accélère jour après jour, du Caucase à Chypre en passant par les capitales de l’Europe capitulée. Et la vie des humbles semble alors réduite.

Mimi de Greekcrisis, du haut de ses 17 ans résiste toujours. La... seule issue salvatrice !
Mimi de Greekcrisis, du haut de ses 17 ans. Septembre 2020


* Photo de couverture: Pays paisible grec. Péloponnèse, septembre 2020